Après une interminable attente de 442 minutes, l’avant-centre de la Pologne Robert Lewandowski a enfin ouvert son compteur en Coupe du monde, samedi en fin d’après-midi contre l’Arabie saoudite (2-0).
Ca n’est probablement pas le but le plus dur qu’il aura eu à inscrire dans son immense carrière. Sur une grossière erreur du défenseur saoudien bdulelah Al-Malki, Robert Lewandowski s’est retrouvé seul face au gardien saoudien Mohammed Al-Owais.
Il restait alors huit minutes à jouer dans le temps réglementaire et la Pologne menait 1-0. Lewandowski ne s’est pas fait prier pour doubler la mise et mettre sa Pologne à l’abri d’une Arabie saoudite accrocheuse. Il a ensuite vécu une véritable délivrance personnelle avec ce premier but dans la compétition planétaire.
A la fin de la rencontre, il a levé les deux bras vers le ciel, et est resté un moment sur la pelouse, le sourire aux lèvres. Son coéquipier et gardien de but Wojciech Szczesny l’a alors rejoint et l’a pris sous son épaule.
Son sélectionneur Czeslaw Michniewicz lui a également glissé quelques mots.
C’est l’un des meilleurs attaquants du monde”, a sportivement glissé le sélectionneur français de l’Arabie saoudite, Hervé Renard.
34 ans, Robert Lewandowski dispute au Qatar sa deuxième Coupe du monde. La première en Russie ne s’était pas passé de la meilleure des façons, conclue après trois matches sans le moindre but dans un groupe avec le Sénégal (défaite 2-1), la Colombie (défaite 3-0) et le Japon (victoire 1-0).
“Le premier but, je le dédie toujours à mon père. Et à toute ma famille parce qu’ils savent ce que ça représente pour moi. Seuls eux savent à quel point c’est difficile”, a glissé Lewandowski après la rencontre.
Au Qatar, il avait prolongé sa disette de 90 minutes supplémentaires, notamment en ratant un penalty, contre le Mexique pour le premier match de la Pologne.