Tunisie : Les Organisations nationales confirment leur participation active au dialogue

Les organisations nationales ont affirmé mardi leur participation active au dialogue national décidé par le président de la République. Elles sur une participation active à ces assises.

Dans une déclaration à l’Agence de presse, le bâtonnier du conseil de l’ordre des avocats Brahim Bouderbala a assuré que les préparatifs, lancés à l’issue de la réunion qui a eu récemment entre le président de la République et le juriste Sadok Belaid, avancent vigoureusement.

L’ordre des avocats interagira positivement avec le dialogue, a déclaré Bouderbala, ajoutant que le barreau présentera un contenu sérieux dans les domaines économique, social et politique et que sa présence ne sera pas juste pour la forme.

Il a indiqué que le dialogue sera ouvert à la participation des différents partis et composantes de la société civiles qui soutiennent le processus du 25 juillet.

De son côté, le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) Jamel Mssalem a rappelé que l’organisation avait longtemps, et ce, avant même la date du 25 juillet, appelé à la tenue d’un dialogue. La Ligue s’engage dans tout processus participatif ayant pour objectif de sortir de la crise que vit le pays.

Le président de la LTDH a insisté sur le besoin d’une vision participative engageant toutes les parties sans conditions préalables afin de répondre aux revendications des Tunisiens et défendre le principe d’un Etat civil garantissant la séparation entre les pouvoirs et protégeant les droits.

Le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Noureddine Tabboubi avait déclaré, en marge, d’une rencontre mardi à Tunis que l’Union refuse d’être un témoin passif et que sa participation au dialogue sera effective. Le dialogue doit être efficace et ses résultats ne doivent pas être préparés d’avance, a-t-il souligné.

Il a exprimé la crainte de l’organisation ouvrière de voir le blocage du dialogue ou l’absence de garanties pour sa réussite, contribuer à l’aggravation de la crise de confiance générale en la vie politique et même en la Justice.

Le 2 mai en cours, le président Kaïs Saïed a annoncé la création d’un haut comité auquel sera confié la mission de préparer au mieux l’instauration d’une nouvelle République dans les plus brefs délais, conformément au décret présidentiel relatif aux mesures exceptionnelles.Ce haut comité sera constitué de deux organes dont un chargé des questions liées au dialogue national avec la participation des organisations nationales.