Le leader d’Ennahdha, Imed Khemiri, a déclaré que tous les dirigeants du mouvement sont à la disposition d’un pouvoir judiciaire indépendant, et que « ceux qui ont des reproches envers un dirigeant d’Ennahdha peuvent se diriger vers les tribunaux ».
Sept mois après ce qu’il a appelé le « coup d’État du 25 juillet », il n’y a eu aucune affaire de corruption dans laquelle Ennahdha ou ses proches collaborateurs ont été condamnés, déclare Khemiri, lors d’une conférence de presse tenue vendredi 11 mars 2022.
Par ailleurs, il a souligné que toutes les affaires relatives à l’envoi des jeunes dans les zones de conflit n’incriminaient pas Ennahdha.
Ennahdha n’utilise pas de dossiers dans les affaires de droits et libertés, parlant de tentatives après le 25 juillet de saisir le pouvoir judiciaire afin de faire taire les critiques, a-t-il affirmé.