Le siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) était fermé ce lundi et les forces de sécurité ont empêché son personnel d’y accéder, a affirmé Youssef Bouzakher, président du Conseil.
Dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique-Presse, Bouzakher a ajouté qu’il “tient le ministère de l’Intérieur pour responsable de cette action en l’absence de toute disposition légale ou disposition réglementaire qui le permet. ”
Une source sécuritaire sur place a démenti au journaliste de la TAP cette information assurant que les forces de l’ordre sont en train de sécuriser les environs de cette institution constitutionnelle, suite aux récents appels à manifester devant son siège.
A 10h30, la journaliste de la Tap a constaté la présence d’un nombre limité d’agents de sécurité devant le siège du Conseil et d’un seul véhicule de sécurité stationné.
Le président Kaïs Saïed, a annoncé avoir décidé de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), l’accusant d’être partial et au service de certains intérêts.
Réagissant à cette décision, le Conseil a dit rejeter la décision de sa dissolution, ” en l’absence de tout mécanisme constitutionnel et légal, mettant en garde contre toute atteinte à la Constitution et à l’indépendance de la justice “.