Al Joumhouri se félicite de la nomination d’une femme à la tête du gouvernement

Al Joumhouri a mis en avant la symbolique de la nomination d’une femme à la tête du gouvernement.

“Il s’agit d’une première dans l’histoire du pays qui vient consacrer les valeurs d’égalité et de citoyenneté énoncées dans la Constitution de la révolution de la dignité et de la liberté, lit on dans une déclaration publiée jeudi par le parti”.

Al Joumhouri, qui respecte la compétence scientifique et le parcours professionnel de Najla Bouden que le président de la République vient de charger de la formation du gouvernement, n’a eu aucune contribution sur la scène nationale, prouvant sa maîtrise des dossiers économiques et sa connaissance de la situation politique, estime le parti.

Pour Al Joumhouri, la symbolique de cette nomination aurait été plus forte si elle s’était faite dans le respect de la constitution qui basée sur la séparation entre les pouvoirs. Le parti rappelle dans ce sens le décret-loi 117, le cadre juridique de cette nomination et en vertu duquel, il a été décidé de suspendre la constitution de 2014 et de concentrer tous les pouvoirs entre les mains du président de la République.

Dans sa déclaration, Al Joumhouri s’interroge si cette nomination n’est pas un coup médiatique qui a pour dessein de détourner l’attention sur le refus du président Saied de la démarche participative à laquelle les forces vives du pays ne cessent d’appeler.

Mais pour ses prédécesseurs, avaient-ils une “contribution sur la scène nationale, prouvant leur maîtrise des dossiers économiques et leur connaissance de la situation politique” lors de leur nomination ? Allons, cessons ces préjugés, battons-nous tous pour le bien de la Tunisie. D’ailleurs, Al Joumhouri compte combien de députés au Parlement ?