Tunisie : Le syndicat général des inspecteurs de l’enseignement primaire appelle à vacciner les tranches d’âge de 12 ans et plus

Le secrétaire général du syndicat général des inspecteurs de l’enseignement primaire, Noureddine Chemengui, a appelé, lundi, à la généralisation de la vaccination contre le coronavirus de l’ensemble du cadre éducatif et des élèves âgés de 12 ans.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le responsable syndical a souligné la nécessité d’accélérer la tenue de réunions avec le ministère de l’Education pour examiner les moyens de remédier au retard enregistré, au cours de l’année dernière, au niveau des programmes.Chemengui a indiqué que le cercle de vaccination devrait être élargi pour inclure le plus grand nombre possible d’élèves et le cadre éducatif, notamment à la lumière de la disponibilité de quantités importantes de vaccins afin de retourner progressivement à l’école dans des conditions sûres tout en abandonnant le système de groupes qui a eu un impact négatif sur la réussite scolaire des élèves.

Il y a une semaine, dans le cadre de la dernière réunion consultative sous la tutelle du ministre de l’Education et avec la participation de représentants du ministère et de représentants des syndicats de l’éducation, un accord a été trouvé sur un certain nombre de scénarios concernant la rentrée scolaire, dont notamment l’abandon du système des groupes après avoir généralisé la vaccination et désinfecté les écoles.Au cours de la réunion, la partie syndicale a demandé que les élèves de 12 à 18 ans soient vaccinés, selon Chemengui qui a affirmé que le ministère de la Santé étudie la possibilité de vacciner cette tranche d’âge, après que le comité scientifique de lutte contre le coronavirus avait recommandé la vaccination des adultes de 18 ans et plus.Rappelons qu’un membre de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Nabil Hamrouni, a estimé, dimanche, que la décision d’annuler le système des groupes annoncée par le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti récemment a été prise de façon unilatérale sans consulter le partenaire social.

Selon lui, le comité scientifique de lutte contre la propagation du coronavirus est la seule partie habilitée à prendre une telle décision.