JO Tokyo-Tunisie : Entre l’espoir de décrocher un podium et la quête d’expérience

Par : TAP

L’aventure des athlètes tunisiens à l’occasion des jeux olympiques de Tokyo 2020+1, démarrera vendredi prochain, avec une délégation de 63 sportifs représentant 15 sports différents dont un seul sport collectif, le volley-ball qui fête sa 7e participation aux olympiades.

Outre le volley-ball, le reste des discipline individuelles sont; l’athlétisme, le canoë Kayak, l’aviron , la natation, le tir à l’arc, le tir sportif, le taekwondo, le tennis de table, le tennis, la boxe, l’escrime, le voile, la lutte, l’haltérophilie et le judo.

L’élite tunisienne ouvrera à réaliser les meilleurs résultats possibles en ce rendez-vous international qui intervient dans une circonstance sanitaire particulièrement difficile en raison de l’épidémie mondial liée au nouveau coronavirus et dont le coup d’envoi a été retardé d’un an.

Et bien que la qualification aux JO est considérée comme un exploit en soit, certains sportifs tunisiens, notamment, les plus expérimentés, alimentent l’espoir de décrocher des médailles supplémentaires pour la Tunisie à Tokyo, la capitale japonaise, qui sera, par ailleurs, l’occasion de préparer aux jeux de Paris 2024 pour les plus jeunes.

Parmi les éléments susceptibles de décrocher un podium, figure la judokate Maroua Amri (4e participation/Bronze à Rio de Janeiro) et l’escrimeuse Ines Boubakri (4e participation/Bronze à Rio de Janeiro).

Pour sa part, l’autre judokate, Nihel Cheikhrouhou, représente le grand espoir du sport tunisien à Tokyo de rafler l’or. Cheikhrouhou avait terminé 7e lors de sa troisième participation aux JO à Rio de Janeiro en 2016.

Par ailleurs, la joueuse de Tunis tunisienne (23e mondiale), Ons Jabeur, est capable de part son niveau et ses récents résultats fort probants, à jouer les premières places.

Jabeur venait d’atteindre les quarts de finale du tournoi de Wimbledon (un des quatre grand Chelem) après avoir remporté le tournoi de Bermingham.
De son côté, l’haltérophile Karem Henia tentera pour ses deuxièmes JO d’offrir à la Tunisie sa première médaille olympique dans sa discipline, lui qui a déjà imposé sa suprématie sur le plan continental.

S’agissant de la boxe, les chances de podium pour Khouloud Hlimi semblent grandes eu égard à l’optimisme affiché par son coach Fethi MIssaoui, le médaille de bronze à Atlanta en 1996. Missaoui déclare avoir confiance en les capacité de Hlimi vu son sérieux et sa détermination à briller à Tokyo.

Quant au champion olympique et du monde, le nageur Ousssama Mellouli, qui fêtera cette année sa sixième participation d’affilée aux olympiades, l’objectif est toujours le même, réaliser un podium lors de l’épreuve des 10 km de nage en eaux libres.

Pour le reste des sportifs tunisiens et notamment, les plus jeunes d’entre eux, à l’instar des jumelles Guezguez (16 ans) en voiles, de Khalil Jendoubi au Taekwondo (19 ans) et Ayoub Hafnaoui en natation (19 ans), l’objectif reste celui de réaliser le meilleur résultat possible et acquérir l’expérience des grands rendez-vous sportifs internationaux, en prévision des prochaines échéances dont les olympiades de Paris en 2024.

Pour rappel, les différentes participations tunisiennes à des jeux olympiques s’étaient soldées par 13 médailles (4 or, 2 argent et 7 bronze).

Les médailles d’or ont été l’oeuvre de Mohamed Gammoudi en 1968 (5000m), Oussama Mellouli en 2008 (1500m nage libre) et Habiba Ghribi en 2012 (3000m haies).

Lors des derniers jeux olympiques disputés à Rio de Janeiro, la participation tunisienne s”était soldée par trois médailles de bronze, décrochées par Oussama Oueslati au Taekwondo, Maroua Amri en lutte et Ines BOubakri à l’escrime.