Le Parti socialiste (PS) a estimé, lundi, dans une déclaration, que l’impunité et la normalisation du crime et sa dissimulation ont contribué à sa propagation, en témoignent les scènes de violence et d’atteinte à l’intégrité physique au sein du parlement.
Cela manifeste, également, par la dissimulation délibérée de milliers d’affaires terroristes par certains jugent et qui ont été révélées récemment par le collectif de défense des deux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, à travers le rapport de l’Inspection générale du ministère de la Justice.
A propos de la situation générale du pays, les membres du Bureau exécutif du parti ont évoqué, à l’issue de leur réunion, la “situation sanitaire catastrophique” en Tunisie après l’augmentation du nombre de décès, l’effondrement du système de santé et l’échec du gouvernement actuel à prendre des mesures pour protéger les Tunisiens.
Pour le parti, l’effondrement du système de santé est du au conflit et à la lutte pour le pouvoir entre la Présidence de la République et “la ceinture politique du gouvernement” au point d’affaiblir les appareils de l’Etat.
Il a aussi critiqué les politiques économiques néolibérales du gouvernement Mechichi qui continue de les appliquer en obéissant aux instructions du Fonds Monétaire international.
Par ailleurs, le parti a souligné que l’accord de siège, adopté par le parlement, pour l’ouverture d’un bureau à Tunis du Fonds d’investissement qatari représente une violation claire de la souveraineté nationale vu les nombreuses manquements et lacunes juridiques qu’il renferme.
Les membres du bureau exécutif ont appelé les Tunisiens, toutes classes confondues, ainsi que les forces progressistes et socio-démocrates à s’unir pour le salut du pays.