Les risques de contaminations en touchant des surfaces ont été exagérés

Le risque d’être contaminé par une surface serait moins de 1 sur 10.000 si l’on suit les récentes conclusions du Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

L’Agence fédérale américaine chargée des recommandations en matière de santé vient de publier une nouvelle étude concernant les contaminations par le SARS-Cov2 par contact avec une surface contaminée. Selon cette étude, les risques sont très faibles qui seraient de 1 sur 10.000 explique l’agence.

D’autres études ont démontré que le virus est capable de survivre sur des surfaces jusqu’à 28 jours comme les surfaces des téléphones et les billets de banque.

Selon la même source, ces études ne reflètent pas les conditions réelles comme la quantité du virus et les facteurs qui peuvent l’éliminer ou le dégrader. Ces études ne mettent pas en lumière le transfert du virus entre les surfaces contaminées et les mains, indique le CDC.

La désinfection des surfaces a prouvé son efficacité pour limiter voir arrêter la transmission secondaire du virus, dans un foyer où se trouve une personne contaminée. Cependant, peu de preuves scientifiques démontrent l’efficacité des désinfectants dans des milieux communautaires.

Une bonne hygiène des mains est nécessaire mais selon le CDC, il serait conseillé d’arrêter de mettre du gel hydroalcoolique dès que l’on entre dans des magasins et boutique.

  • Transmission du coronavirus par les surfaces ou par l’air

Les masques et le gel hydroalcoolique sont les deux gestes barrières indispensables recommandés par les services sanitaires.

Depuis le début de la pandémie, les scientifiques ont expliqué que le coronavirus se transmet par voie respiratoire et via les gouttelettes contaminées qui peuvent être transportées dans l’air pour être déposées sur des surfaces et infecter un autre individu dès qu’il touche le visage.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a recommandé de nettoyer les surfaces des aliments achetés en magasins en mois de mars 2020 pour se rétracter quelques mois plus tard, en juillet.

L’OMS a expliqué qu’il n’existe pas de preuves scientifiques qui démontrent les contaminations suite à un contact avec une surface contaminée par des gouttelettes projetées par une personne contaminée au coronavirus.

«Nous savons que le virus peut survivre sur les surfaces mais la question est de savoir si une personne peut les récupérer par les mains et contaminer ensuite ses voies respiratoires. […] Il faudrait une grande quantité de virus pour causer une infection», confirme Lindsay Marr, une experte de la transmission aérienne des virus à l’Université de Virginia Tech, sur Radio-canada.