Tunisie – ARP : Le bloc Ennahdha réitère l’appel à l’ouverture d’une enquête contre Abir Moussi

Le président du bloc parlementaire du mouvement Ennahdha, Imed Khemiri, a appelé à nouveau le parquet à autoriser l’ouverture d’une enquête et poursuivre tous ceux dont l’implication sera prouvée “dans les actes insensés et criminels commis par la présidente du bloc du Parti destourien libre et certains députés de son groupe, contre l’institution législative, les députés, le personnel du parlement et les journalistes”.

Lors d’un point de presse tenu, jeudi, au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Khemiri a mis en garde contre les graves conséquences des incidents survenus au parlement depuis mardi dernier, à cause des agissements récurrents de Abir Moussi dans l’hémicycle.

Ces “crimes” sont sans précédent dans l’histoire de l’institution législative, a-t-il dit, ajoutant que ces violations sont prouvées avec photos et vidéos à l’appui.

Il a, dans ce sens, souligné que le parquet peut s’appuyer sur ces preuves en vue d’ouvrir une enquête judiciaire mettant un terme à ces “actes insensés et criminels” contre le parlement.

La demande d’intenter une poursuite judiciaire a pour objectif de protéger le parlement, le processus démocratique et les institutions constitutionnelles de l’Etat, a-t-il soutenu.

Le chef du bloc Ennahdha a également invité les groupes parlementaires à mettre de côté les différends et à protéger le parlement contre les agissements de Abir Moussi dont le seul but, selon ses dires, est de discréditer le parlement.

La protection du parlement est également la responsabilité de son président qui doit prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver le droit des Tunisiens de disposer d’une institution parlementaire démocratique, a-t-il affirmé.

Et de rappeler que Abir Moussi et des députés de son groupe parlementaire, se sont rassemblés mardi, devant la salle où se tenait la réunion de la cellule de crise provoquant la perturbation de ses travaux.

Elle a également perturbé, mercredi, les travaux de la Commission des droits, des libertés et des relations extérieures, a-t-il ajouté.