Tunisie : La grève des surveillants et surveillants généraux ne sera pas levée

Le secrétaire général de la fédération générale des surveillants et surveillants généraux, Jamal El Heni, a affirmé, mercredi, que la fédération ne lèvera pas la grève ouverte entamée depuis le 11 janvier dernier, avant de publier le procès-verbal de l’accord signé le 8 mai 2018 avec le ministère de l’éducation dans le Journal Officiel de la République tunisienne (JORT).

Cet accord prévoit un certain nombre de revendications, telles que la promotion exceptionnelle des surveillants et surveillants généraux, l’augmentation de la prime d’encadrement des surveillants généraux, ainsi que l’augmentation de la prime de la rentrée scolaire.

L’accord prévoit également le versement de bourses universitaires au profit des enfants des surveillants, le versement de bourses d’heures supplémentaires, l’activation des promotions régulières pour l’année 2020 et la régularisation du statut des retraités du secteur, selon la même source.

El Heni a précisé qu’ils attendent aussi les résultats de la session 5+5 prévue demain, jeudi, entre 5 représentants du gouvernement et 5 représentants du bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail pour présenter leur position.

Il a aussi exprimé le refus de la fédération des déclarations de Hichem Mechichi qui a appelé les grévistes, lors d’une visite mardi au lycée Ibn Sina à Menzel Bourguiba et à son dortoir, à reprendre le travail et à œuvrer à concrétiser leurs revendications progressivement.

Mechichi avait indiqué, lors de cette même visite, qu’il n’y avait aucune légitimité pour toute demande de quelque nature que ce soit pouvant porter atteinte au droit de l’élève de bénéficier des conditions d’études et de séjour décentes, d’autant plus que les élèves concernés sont issus de familles à revenu limité.

Rappelons que le ministre de l’éducation Fethi Slaouti a indiqué, lors d’une réunion avec Mechichi le 29 janvier, que les revendications financières des surveillants et surveillants généraux dépassent les capacités actuelles de l’Etat.