Tunisie : Béchir Akremi dément les accusations à son encontre

Accusé d’avoir dissimulé des crimes terroristes, et d’avoir caché des données et preuves ” importantes ” dans les dossiers des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, l’ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis Béchir Akremi dément catégoriquement toutes les accusations à son encontre.

Joint au téléphone par la Tap, Akremi a affirmé avoir adressé, le 23 novembre courant, deux correspondances au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et au Conseil de l’ordre judicaire dans lesquelles il a réclamé la levée du devoir de réserve pour pouvoir répondre et éclairer l’opinion publique.

Béchir Akremi réagit aux accusations du premier président de la Cour de Cassation Taïeb Rached. Ce dernier accuse Akremi d’avoir caché des données et preuves importantes dans les dossiers des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ce qui a contribué, selon Rached, à faire obstruction à la justice, et à ne pas révéler la vérité autour de l’assassinat des deux martyrs “.

L’ancien procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis a dit présenter des excuses pour avoir donné des déclarations aux médias, bien qu’il doive respecter le devoir de réserve en tant que magistrat.

Dans ce contexte, Akremi a affirmé qu’il a demandé au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et au conseil de l’ordre judiciaire de programmer des séances pour son audition au sujet des accusations portées par Taïeb Rached.

Des fuites ont été relayées récemment sur des médias et réseaux sociaux concernant une plainte émanant de l’ancien procureur de la république près le Tribunal de première instance de Tunis, et des accusations très ” graves ” portées contre le premier président de la Cour de Cassation.