Les représentants du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) ont fait part de la disposition du centre à soutenir l’institution parlementaire dans l’exercice de ses fonctions législative et de contrôle.
Reçus, mercredi, au Palais du Bardo, par le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Rached Ghannouchi, ils ont exprimé la volonté du centre de renforcer les relations de coopération avec le parlement (établies depuis 2015) en matière de contrôle budgétaire, de cybersécurité et des libertés garanties par la Constitution.
Selon un communiqué du parlement, la rencontre a également porté sur le rôle des parlementaires dans le suivi de la mise en œuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que sur la réforme du secteur de la sécurité, la planification stratégique et les droits de l’Homme.
Pour sa part, Ghannouchi a souligné que le parlement est prêt à coopérer avec les divers organisations et instances en vue de réaliser les nobles objectifs auxquels aspirent les sociétés.
Il a estimé la démocratie naissante en Tunisie a besoin de davantage d’appui et de développement, en particulier au niveau de la gouvernance du secteur sécuritaire, de la migration irrégulière et de la lutte contre l’extrémisme dans toutes ses formes.
Dans ce contexte, le président du parlement a réitéré sa ferme condamnation des attentats terroristes, dont ceux survenus dernièrement à Nice (France) et à Vienne (Autriche).
Prenant part à cette rencontre, l’assesseur du président de l’ARP, chargée des relations avec le citoyen et la société civile, Jamila Ksiksi, a salué les efforts entrepris par le DCAF en vue de soutenir les commissions parlementaires, notamment celles de la sécurité, de la défense et de l’organisation de l’administration et des affaires des forces armées.
Le DCAF, basé en Suisse, assiste des Etats – qu’il s’agisse de démocraties établies ou émergentes – dans le développement de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité au sein d’un cadre démocratique et dans le respect de l’Etat de droit.
Le DCAF fournit également un appui consultatif in situ et des programmes d’assistance pratique à des Etats visant à renforcer la gouvernance de leur secteur de la sécurité. Le DCAF travaille directement avec des gouvernements nationaux et locaux, des parlements, les sociétés civiles, des organisations internationales ainsi que les forces de sécurité et de défense.
Le DCAF comprend actuellement 63 Etats membres dont, depuis juillet 2011, la Tunisie.