Affaire société VIVAN : Chawki Tabib dans l’œil du cyclone ?

Si l’on en croit nos confrères d’Espace Manager, la plainte déposée par le gérant de VIVAN (société dans laquelle le chef du gouvernement démissionnaire Elyès Fakhfakh détenait les deux tiers du capital) contre le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, et son secrétaire général, Anouar Ben Hassen, «… pour faux en écriture, usage de faux, contrefaçon de documents déposés… » aurait retenu l’attention du parquet.

Car, toujours selon ce site très informé sur cette affaire, la plainte, après avoir transité par les services du procureur de la République et ceux du pôle judiciaire économique et financier, aurait été confiée à la première brigade d’investigation de la Garde nationale pour instruction.

Espace Manager rappelle que « le gérant de la société VIVAN, Maher Laroui, reproche au président de l’INLUCC d’avoir été partial dans le traitement du dossier de suspicion de conflit d’intérêts dont le chef du gouvernement –désormais démissionnaire- Elyès Fakhfakh est concerné ».

Le patron de VIVAN dénonce “une enquête à charge de Chawki Tabib” et accuse « l’INLUCC d’avoir transmis dans la précipitation un rapport préliminaire comportant de fausses informations… ».

Dans leur plainte, écrit le site web, les avocats de VIVAN estiment que dans son actuelle composition ou de par son actuel organigramme, l’INLUCC ne peut, encore moins son président, enquêter ou réclamer aux autorités judiciaires de prendre des mesures conservatoires contre qui que ce soit.

Bien évidemment, Chawki Tabib réfute, dans une interview diffusée sur la radio Shems FM, l’ensemble des accusations de la société VIVAN, les considérant même comme “inexactes et dénuées de tout fondement“.

En tout état de cause, cette affaire ne semble avoir livré tous ses secrets.

A suivre.