Al Massar appelle à hâter la désignation du futur chef de gouvernement

Le bureau politique du parti la voie démocratique et sociale (Al Massar) estime qu’il est impératif de hâter la désignation d’une personnalité politique capable de former un cabinet ministériel rétréci sur la base de la compétence, de l’efficacité et de la capacité à rassembler et à gérer les différends, d’autant plus que le paysage parlementaire est fragmenté.

Le bureau politique appelle à ce que le futur gouvernement redonne espoir et confiance au peuple tunisien en s’engagent à traiter dans les plus brefs délais les questions sociales, économiques et sécuritaires.

Le parti Al Massar a mis en garde à l’issue de la réunion de son bureau politique élargi, en fin de semaine contre les nominations effectuées par le gouvernement chargé de gérer les affaires courantes, basées sur l’allégeance et le clientélisme et consacrant la logique du butin.

Ces nominations concernent, selon le parti, les hautes fonctions administratives et répondent aux désirs du président de l’Assemblée des Représentants du Peuple, en allusion aux dernières désignations au sein du bureau et du cabinet de Rached Ghannouchi.

Sur un autre plan, Al Massar a estimé que la visite effectuée par le président de l’ARP en Turquie est susceptible d’impliquer la Tunisie dans la politique des axes et de porter préjudice à l’intérêt national.

Le parti appelle dans ce sens les élus du peuple à élaborer une position officielle claire concernant le dossier libyen en harmonie avec les constantes de la diplomatie tunisienne, et à trancher la question de confusion des responsabilités partisanes et parlementaires.

Al Massar a dénoncé également les tensions et les incitations à la violence au sein du parlement, dans les tribunes médiatiques et les réseaux sociaux, qui selon lui, risquent de faire revivre au pays la violence qui a marqué le gouvernement de la Troika.

Le parti a par ailleurs exprimé sa solidarité avec la dirigeante du Courant populaire Mbarka Aouinia Brahmi, veuve du martyr Mohamed Brahmi, après l’échec d’une tentative d’assassinat visant son intégrité physique. Il a préconisé une meilleure sécurisation des espaces publics des moyens de transport en commun.