Tunisie – Présidentielle : être capable de mettre en place les politiques qui ne relèvent pas des responsabilités quotidiennes du gouvernement (Mourou)

Le candidat à l’élection présidentielle Abdelfattah Mourou estime que le chef de l’Etat doit être capable de mettre en place les politiques qui ne relèvent pas des responsabilités quotidiennes du chef du gouvernement et ses ministres. Cette mission a été jusqu’à ce jour ignorée, a-t-il fait observer.

S’exprimant lundi en conférence de presse à Tunis, dans le cadre de sa campagne électorale, Mourou a ajouté que les prérogatives du président de la République ne se limitent pas aux questions de la sécurité nationale et aux relations diplomatiques.

Le président de la République doit attirer l’attention sur des questions comme l’énergie, la pénurie d’eau, la dégradation de la situation environnementale, la propagation du crime, la sécurité cybernétique…
Le candidat estime dans ce sens que les institutions relevant de la présidence de la République peuvent le soutenir (le président élu) dans ce sens.

Pour Mourou, la Tunisie doit ouvrir davantage d’ambassades en Afrique, affirmant qu’en cas de victoire, il œuvrera, dans une première étape à la conclusion d’accords bilatéraux avec les pays du voisinage en s’inspirant de l’expérience européenne d’avant la deuxième guerre mondiale qui a conduit à l’édification d’une Unions de corruption en lien avec la campagne électorale, les listes ou encore les lois qui régissent l’opération électorale, ils relèveraient, dans ce cas, des prérogatives de l’Isie et de la responsabilité de la Cour des Comptes”, a précisé Chawki Tabib.

En cas de crime électoral commis pendant l’opération électorale notamment durant la campagne ou encore le jour de scrutin, l’Isie a le pouvoir d’annuler les listes ou de faire tomber un candidat même s’il n’a raflé qu’un seul siège au parlement.