Tunisie – Présidentielle2019 : Le processus démocratique “irréversible” (Zbidi )

Le candidat à l’élection présidentielle anticipée de 2019, Abdelkrim Zbidi, incite les électeurs à aller aux urnes, le 15 septembre 2019, pour exercer leur droit et leur devoir de voter et démontrer au monde que le processus démocratique en Tunisie continue de manière “irréversible”.

Lors d’un meeting de campagne électorale tenu, samedi, devant le Mausolée de Bourguiba, à Monastir, le candidat indépendant indique que la prochaine étape sera décisive en Tunisie.

Elle conduira le pays vers la réussite ou son contraire, dit-il appelant les électeurs à rester fidèle aux anciens et aux aspirations des générations futures, à la construction d’un Etat fort, à la dignité de son peuple, à l’indépendance de la justice à travers la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, la corruption et l’anarchie.

Dans une déclaration de presse, Zbidi s’engage, auprès de ses électeurs, à renforcer la diplomatie tunisienne et à œuvrer à la souveraineté de la décision nationale, à la neutralité positive, au rapprochement des points de vue entre les pays, au soutien des causes justes, notamment, l’Etat palestinien et au respect des conventions internationales.

Le candidat se dit déterminé à promouvoir la diplomatie économique, pour attirer les investissements, soulignant que le continent africain est un espace porteur d’avenir.

Il promet de renforcer les représentations diplomatiques et de préserver les relations distinguées, entre la Tunisie et l’Union européenne. L’Aleca (Accord de libre-échange complet et approfondi) ne sera signé, assure-t-il, que lorsque les intérêts de la Tunisie seront pris en compte, notamment, dans l’agriculture et les services.

Le candidat projette de réviser les prérogatives du président de la République définies dans la Constitution, considérant que ces prérogatives sont limitées dans les domaines de la sécurité et des affaires étrangères.

Il précise que la sécurité nationale englobe toutes les forces porteuses d’armes, alors que la défense relève du président de la République et l’Intérieur est supervisé par le chef du gouvernement.