Tunisie : La non-promulgation de la nouvelle loi électorale “une menace sérieuse pour l’Etat de droit “

Le groupe “partisans pour la rectification de l’orientation au sein du parti Al-Massar” (Massarioun) a déclaré que le refus du président de la République de parapher la nouvelle loi électorale, constitue “une menace sérieuse pour l’Etat de droit et des institutions”.

Dans une déclaration publiée mercredi, ledit groupe estime que le président de la République “s’est dérobé de ses obligations et ne s’est pas conformé aux dispositions de la loi”.

“La non promulgation de la loi électorale constitue une transgression criante de la Constitution, une violation des prérogatives du Parlement et un non respect des décisions de l’Instance Provisoire de Contrôle de Constitutionnalité des Projets de Lois”, lit-on dans le texte de la déclaration.

Le groupe a exprimé encore sa profonde préoccupation vis-à-vis des répercussions possibles de cet “acte” sur l’opinion publique et sur le bon fonctionnement des institutions de l’Etat.

“Cet acte est le signe avant-coureur d’une perception autoritaire du pouvoir”, estime encore le groupe.

“Nous joignons notre voix à celles de tous les partis, organisations et personnalités nationales qui s’inscrivent en faux contre cet acte, tout en les invitant à des concertations urgentes pour examiner les moyens les plus efficaces de préserver le pays des dangers qui le guettent et d’organiser les élections dans des conditions normales”, a fait savoir le groupe “partisans pour la rectification de l’orientation au sein du parti Al-Massar”.