Une commission de l’Assemblée examine le projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans les espaces publics

La commission de législation générale à l’Assemblée des représentants du peuple a entamé, mardi, l’examen d’un projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans les espaces publics. Ce projet a été lancé en 2016 par un groupe de députés.

Selon cette initiative, les espaces publics concernent les lieux ouverts au public comme les institutions, les locaux commerciaux et industriels, les banques, les ports, les gares de transport terrestre, et les transports publics…

Pour Salah Bargaoui du bloc Al Horra, l’objectif de ce projet est l’appui des efforts de sécurité, le renforcement du système pénal et la lutte contre le crime et le terrorisme.

Et d’ajouter : la dissimulation du visage dans les espaces publics est une infraction passible d’une peine de 15 jours de prison et d’une amende de 4, 800 dinars.

Le président de la commission de législation générale, Karim Hlali, s’est félicité de l’adoption de la circulaire gouvernementale interdisant la dissimulation du visage dans les lieux publics, appelant l’ensemble des députés à la mobilisation dans ce sens.

Les principaux partis représentés au parlement ont salué, la semaine dernière, la circulaire signée, vendredi 5 juillet par le chef du gouvernement Youssef Chahed, interdisant l’accès aux administrations et institutions publiques à toute personne dissimulant le visage.

La présidence du gouvernement a précisé que cette interdiction concerne tant les agents que les visiteurs, faisant remarquer qu’elle “est la première du genre depuis la révolution”, sans donner plus de détails sur les causes d’une telle décision qui intervient quelques jours après le double attentat à Tunis.