Des migrants bloqués dans la mer au large de Zarzis à bord d’un bateau appartenant à une compagnie pétrolière ont accepté, volontairement, de rentrer dans leur pays.
Ils s’agit, notamment, selon Mustapha Abdelkébir, président de l’observatoire tunisien des droits de l’homme, de 64 ressortissants du Bangladesh qui ont eu tout au long de la journée d’hier, samedi, des négociations avec l’ambassadeur de leur pays en Tunisie avec résidence à Tripoli qui a réussi à les convaincre de cette proposition qu’ils avaient refusées précédemment et qui a été acceptée par d’autres migrants dont neuf égyptiens, un marocain et un soudanais.
Abdelkébir a salué “la réactivité du diplomate bangladais dans le traitement du dossier de ces migrants”, affirmant que la visite, pour la deuxième fois, de l’ambassadeur dans la région, témoigne de l’importance accordé au dossier des immigrés et de la disposition de chaque partie à assumer ses responsabilités et à s’acquitter de son rôle dans le cadre d’une action collective commune, a-t-il dit.
Il a expliqué que d’autres mesures ont été décidées, parallèlement au rapatriement des migrants et ce lors d’une réunion tenue, hier soir, entre les autorités tunisiennes, l’ambassadeur du Bangladesh et plusieurs organisations nationales et internationales.
Il s’agit, notamment, d’héberger ces migrants à Zarzis pendant quelques jours en attendant la finalisation des formalités de voyage et ce en coordination avec les représentations diplomatiques concernées.
L’hébergement de ces migrants ou d’autres personnes qui débarquent en Tunisie suite à une tentative d’immigration clandestine de la Libye vers l’Europe, demeure selon Abdelkébir, très difficile surtout dans le gouvernorat de Médenine qui a accueilli des centaines de migrants et de réfugiés depuis 2011.