Tunisie : Répartition des représentants du gouvernement au conseil du dialogue social sur les commissions permanentes

Les représentants du gouvernement au conseil national du dialogue social ont été répartis sur les commissions permanentes du conseil, lors d’une réunion tenue mardi à Tunis, a indiqué le ministre des affaires sociales, dans un communiqué publié aujourd’hui.

Cette réunion qui a été présidée par le ministre des affaires sociales et président du conseil national, Mohamed Trabelsi a également permis de définir la méthode de travail et les mécanismes de coordination et de communication entre les représentants du gouvernement au sein du conseil.

Ce conseil comprend 6 commissions permanentes à savoir: la commission de la formation professionnelle, de l’emploi et du développement des ressources humaines, la commission des relations professionnelles, la commission de la protection sociale, la commission du développement régional et de l’essor économique, des ressources naturelles et des secteurs stratégiques, tels que l’économe numérique, l’agriculture, l’énergie, l’industrie agroalimentaire, la commission du pouvoir d’achat, de productivité, des analyses économiques et sociales et la commission du passage de économie informelle à l’économie formelle.

Le conseil national du dialogue social est composé de 35 membres représentant le gouvernement, de 35 membres représentant l’organisation des employeurs la plus représentative dans le secteur non agricole et de 5 membres représentant l’organisation des employeurs la plus représentative dans le secteur agricole, et ce, conformément au décret gouvernemental numéro 676 de l’année 2018, en date du 7 Aout 2018 fixant le nombre des membres du conseil.

Il convient de rappeler que le conseil du dialogue social a pour mission d’organiser et de gérer le dialogue social concernant les questions sociales et économiques d’intérêt commun pour les trois partenaires sociaux, dans un cadre qui garantit la continuité et la régularité du dialogue, d’assurer un climat social dans le respect des législations sociales, et d’émettre un avis sur les projets de réformes présentés par le gouvernement dans le domaine économique et social.