Le mouvement la Tunisie en avant présente les résultats de son congrès constitutif

Le secrétaire général du mouvement La Tunisie en avant Abid Briki a estimé, jeudi, que trancher la question de l’appareil secret d’Ennahdha est un point central dans l’action politique et partisane pour faire réussir la prochaine échéance électorale.

“On ne peut pas passer aux élections quand les partis font prévaloir leurs propres intérêts et les mettent en avant et ne pensent qu’à conserver leurs bases électorales et à leurs futures alliances politiques”, a indiqué Abid Briki au cours d’une conférence de presse à Tunis pour présenter les résultats de son congrès constitutif.

“La situation politique en Tunisie exige un Etat fort et non une dictature. Un Etat qui veille à l’application de la loi et qui est soutenu populairement”, a souligné Abid Briki, appelant à la mise en place des institutions constitutionnelles, à la promulgation d’une loi interdisant le “tourisme partisan”, à la révision de la loi des partis et à l’institution de la démocratie directe à travers les référendums.

Sur un autre plan, le secrétaire général du mouvement La Tunisie en avant a indiqué que son parti a entamé l’élaboration de son programme partant du constat que les gouvernements précédents ont échoué aux niveaux politique, économique, social et politique. Un échec, a-t-il dit, qui se traduit par les indicateurs négatifs et par un déficit de l’Etat sans précédent.

Les grandes questions, a ajouté Abid Briki, ne peuvent être soulevées sans la garantie de la stabilité sociale et la prise de décisions urgentes. Trouver des solutions aux problèmes économiques exige, selon lui, de mettre en place une économie sociale et solidaire et de concevoir un développement national populaire et une économie créant la richesse.

Notons que le congrès constitutif du mouvement La Tunisie en avant a donné lieu à deux structures principales : Un conseil du Secrétariat composé de 41 membres et un comité central regroupant 147 membres.