Coupe de la CAF (Phase des poules/5e j.-Gr B) : Le CS Sfaxien réédite son exploit face à l’Etoile et se propulse en quarts

Par : TAP

Le CS Sfaxien s’est qualifié pour les quarts de finale de la coupe de Confédération à une journée de la fin de la phase des poules, en battant l’Etoile du Sahel (2-1), dans un classico tunisien disputé ce dimanche au stade Mhiri de Sfax, pour le compte de la 5e journée du groupe B.

Grâce à cette victoire, le CSS qui réédite son bel exploit du 3 février dernier face au même adversaire à Sousse (1-0), prend les commandes du groupe B (9 pts) et assure une place en quarts de finale quelque soit le résultat de la dernière journée qui l’opposera, dimanche prochain, à Enugu Rangers au Nigeria, contrairement à l’Etoile du Sahel, 2e (7 pts), qui devra nécessairement remporter son dernier match à domicile face à Salitas du Burkina Faso.

Dans l’autre match du groupe, les Burkinabés de Salitas et les Nigérians d’Enugu Rangers se sont neutralisés (1-1), au Burkina Faso.

S’agissant du classico de la journée, les deux formations tunisiennes sont entrées de suite dans le vif du sujet sans phase d’observation préalable.

Et pour cause, toutes deux concernées par la qualification, un résultat positif s’imposait pour l’une comme pour l’autre pour s’assurer de passer en quart.

C’est ainsi que, dominé par l’aspect très tactique, le jeu s’est principalement concentré en milieu de terrain, malgré une légère domination de la formation étoilée.

Il a fallu attendre la 15e minute du jeu pour voir la première occasion du match. Une grosse occasion, d’ailleurs, ratée par Iheb Msakni qui tire à côté de la cage alors qu’il était seul face au gardien sfaxien Aymen Dahmène.

Auparavant, l’arbitre algérien de la rencontre n’avait pas sanctionné une main à l’intérieur de la surface sfaxienne qu’il a jugée involontaire.

Du côté des noir et blanc, la seule occasion notoire, intervient à la 38e sur une frappe déviée qui arrive directement dans les mains de Kridène.

A la 45e, les étoilés ont failli ouvrir le score quand, sur un corner, la tête de Zied Boughattas revient dans les pieds de Chikhaoui qui manque le cadre. Iheb Msakni n’as pu suivre l’action laissant filer le ballon hors du terrain.
En deuxième mi-temps, Ruud Krol, le tacticien hollondais du CSS, lançait à la 55e Kingsley Sokari à la place de Nadhir Korichi.

Sokari donnait l’impulsion nécessaire à l’attaque sfaxienne parvenant trois minutes plus tard (58e) à ouvrir le score par l’intermédiaire de Firas Chaouat qui profite d’une erreur du défenseur Saddem Ben Aziza, sur un centrage d’Ala Marzouki.

Les étoilés essayaient ensuite de renverser rapidement la vapeur face à des Sfaxiens plus entrepreneurs en attaque.
L’égalisation de l’ES Sahel ne tardait pas. A la 61e, Saddem Ben Aziza qui était à l’origine du premier but sfaxien égalisait de la tête pour l’ESS sur un corner bien tiré par Maher Hanachi.

Les offensives sfaxiennes ne se sont pas arrêtées pour autant. A la 69e, le coup franc direct de Dagdoug passe au-dessus de la transversale.

A la 77e, après un débordement sur le flanc droit, la balle arrivait à Firas Chaouat accroché dans la surface adverse et l’arbitre sifflait un penalty controversé que Nassim Hnid transformait redonnant l’avantage aux noir et blanc.
Krol procédait à la 83e à un nouveau changement en introduisant Aymen Hussein à la place de Houssem Ben Ali, après que Mohamed Ali Monser ait été exclu pour avoir écopé d’un deuxième carton jaune.
Du côté des étoilés, l’entrée en jeu de Malek Baayou qui a remplacé Yassine Chikhaoui n’a pas eu d’impact sur l’issue du match.

Le classico tunisien a, rappelle-t-on, a été officié par un trio arbitral algérien composé de l’arbitre central Mustapha Ghorbal et des assistants Abdelhak Etchiali et Mokrane Gourari.

Formation des deux équipes:
CS Sfaxien: Aymen Dahmène, Nassim Hnid, Heni Amamou, Mohamed Ben Ali , Houssem Dagdoug, Hamza Jelassi, Houssem Ben Ali (Hussein), Nadhir Korichi (Sokari), Mohamed Ali Moncer, Firas Chaouat et Ala Marzouki.

ES Sahel: Walid Kridane, Zied Boughattas, Ali Jemal, Saddem Ben Aziza, Mohamed Amine Ben Amor, Karim Aouadhi, Walid Kechrida, Yassine Chikhaoui (Baayou), Iheb Msakni, Maher Hanachi et Karim Laribi.