Le tribunal de première instance à Sousse a condamné, mardi, six individus impliqués dans l’affaire des logements sociaux squattés à 4 mois de prison pour chacun, a indiqué Nadia Oureghi, membre du comité de défense.
Elle a ajouté que le tribunal a également décidé de reporter l’examen du procès de cinq autres personnes accusées dans cette affaire au 5 mars prochain, rappelant que ces personnes sont actuellement en état de liberté.
Une soixantaine de logements sociaux, construits par la Sprols et situés à l’entrée de la ville d’Enfidha, ont été squattés illégalement, par des familles et des groupes d’individus qui s’y sont introduits, au cours de la nuit du réveillon 31 décembre 2018, revendiquant leur droit de s’y installer.
Ces maisons ont été évacuées, durant la nuit de mercredi à jeudi 3 janvier dernier, avec recours aux forces de l’ordre.
L’intervention a été exécutée en présence du ministère public qui a ordonné de placer en garde à vue six individus, pour incursion nocturne dans un logement et appropriation d’un bien, avec usage de la force. Des mesures réglementaires à l’encontre des autres squatteurs ont été prises, avait indiqué à l’agence TAP le gouverneur de Sousse, Adel Chlioui, précisant que des pourparlers sans succès ont été menés, auparavant, avec les occupants.
Il leur avait assuré que l’attribution des maisons s’effectuera, conformément aux critères définis dans le décret n°2012-1224, du 30 août 2012 relatif au programme spécifique pour le logement social, et qu’un délai de recours devait être fixé ultérieurement.