Le mouvement dans le corps des magistrats pour l’année 2018-2019 a été rendu public, mardi, à l’issue de la réunion du conseil de l’ordre judiciaire. Il était attendu fin juillet dernier.
Selon le porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature, Imed Khaskhoussi, ce mouvement a concerné 805 juges, dont 200 attachés judiciaires affectés dans différents tribunaux du pays pour y renforcer le cadre administratif. Des magistrats ont, aussi, été promus ou se sont vu octroyer des fonctions.
Ainsi, 47 magistrats du premier grade ont été élevés au second grade et 128 autres du deuxième au troisième grade, a-t-il précisé. Ce mouvement a pris en considération les normes internationales adoptées dans l’échelonnement des magistrats.
Dans le cadre de ce mouvement, 66 juges ont été appelés à combler la vacance de 30 postes à l’échelle régionale, a ajouté Khaskhoussi, soulignant le souci d’assurer un meilleur déploiement des magistrats à l’intérieur du pays.
Fin juillet, Khaskhoussi a expliqué, à l’Agence TAP, que ce report intervient en raison du grand nombre des demandes de mutation, de promotion et d’accès à un poste de fonction parvenues au Conseil supérieur de la magistrature. “Toutes ces demandes, dont le nombre dépasse les 1155, doivent être examinées au cas par cas”, a-t-il déclaré.