Royaume-Uni : Qu’est-ce qu’elle est dure la vie… des Britanniques !

Certains imaginent que la cherté de la vie est l’apanage de la Tunisie. Mais qu’ils se détrompent. Elle est même cruelle sous d’autres cieux. Notamment au Royaume-Uni.

Pour s’en rendre, lisez bien un article du Figaro paru vendredi 29 juin 2018 sur les femmes britanniques. En effet, selon Baptiste Erondel, l’auteur dudit article, Danielle Rowley, une députée du parti travailliste, Danielle Rowley, est arrivée en retard au Parlement, jeudi 28 juin 2018. Pour justifier ce retard, elle devant tous ses collègues –majoritairement des hommes-, qu’elle a ses règles.

Cependant, c’était un subterfuge pour parler de la situation extrêmement difficile que vivent les femmes durant les 12 mois de l’année, à savoir la période menstruelle.

Mme Rowley souligne que les prix des protections intimes sont très élevés pour les sujets de sa Majesté : 25 livres (plus de 54 dinars) par mois, soit près de 500 livres ou 1.700 dinars par an. Mme Rowley estime que «beaucoup de femmes ne peuvent pas se permettre de dépenser autant».

Sachez au passage que le revenu par habitant au Royaume-Uni est de près de 40.000 dollars…

La députée invite donc à la secrétaire d’Etat chargée des Femmes et de l’Egalité, Victoria Atkins, à étudier la question ; ce à quoi celle-ci aurait répondu en disant que «le gouvernement est déterminé à supprimer la taxe sur les protections hygiéniques».

Vous aurez compris que notre objectif dans cet article n’est pas de parler des femmes britanniques mais plutôt des femmes tunisiennes qui vivent une situation économique nettement plus difficile.

Et voilà de genre de sujets qui devraient occuper nos députés à l’Assemblée des représentants du peuple, qui pensent davantage à eux qu’à ceux qui les ont élus. Ils réclament tantôt des augmentations de leurs émoluments, tantôt des privilèges en nature…