Le sélectionneur du Maroc Hervé Renard, passé tout près d’un exploit face à l’Espagne (2-2) au Mondial-2018, n’a pas “contesté” le but espagnol égalisateur validé par l’assistance vidéo (VAR) mais a pointé une possible “énorme erreur d’arbitrage” sur le corner à l’origine de l’action, lundi à Kaliningrad (Russie).
“La seule question que je voudrais poser, c’est que sur le 2e but égalisateur, le ballon est sorti d’un côté. Donc on attend le corner d’un côté, mais il est joué de l’autre. Est ce que c’est autorisé ? Sincèrement, je ne peux pas vous dire. Si cela ne l’est pas, c’est une énorme erreur d’arbitrage”, a fustigé Renard, après la rencontre de la 3e journée du groupe B de la Coupe du monde.
“Il n’y a pas hors-jeu sur le but (de Iago Aspas à la 90e minute) parce qu’on l’a revu à la vidéo. Il n’y a pas à contester cela. Simplement, est-ce qu’on a le droit de jouer un corner de l’autre côté où la balle est sortie, c’est la grande question. Je suis allé à la porte des arbitres (à la fin du match). La porte est restée fermée”, a-t-il ajouté, concédant que “c’est un métier difficile d’arbitrer”.
Le Maroc, déjà éliminé du Mondial-2018, menait 2-1 jusqu’à la 90e minute et un but de Iago Aspas, validé par la VAR.
Contre le Portugal (défaite 1-0), le technicien français s’était déjà plaint d’une “injustice” arbitrale du fait de ne pas avoir bénéficié du dispositif vidéo.
“Il faut se concentrer maintenant sur l’essentiel, c’est-à-dire le résultat. Bien sûr, on aurait aimé battre l’Espagne parce qu’on était venu pour ça. On a souffert comme toutes les équipes qui affrontent l’Espagne.
Quand on regarde la composition, c’est un mix du Barça et du Real Madrid donc il faut féliciter les joueurs, tout le monde pour cette Coupe du monde”, a déclaré l’ancien coach de l’USM Alger.
“Il a manqué un peu d’expérience. Mais on a montré contre le Portugal et l’Espagne, deux des meilleures équipes, qu’on pouvait être à la hauteur. On sortira la tête haute, très haute même, avec beaucoup de fierté”, a ajouté le technicien français.
Eliminé dès le 1er tour, le Maroc n’avait plus disputé de Coupe du monde depuis 1998.