Les milliers de supporters Tunisiens ont quitté le stade Spartak de Moscou avec une énorme déception après la lourde défaite des Aigles de Carthage devant la Belgique (2-5) samedi pour le compte de la deuxième journée du groupe G de la Coupe du monde Russie 2018.
Personne ne s’attendait à une défaite aussi sévère qui a brisé le rêve d’une qualification en huitièmes de finales et qui a révelé le véritable niveau bien loin du niveau mondial a affirmé le sélectionneur national Nabil Maaloul, lors de la conférence de presse de après match.
“Les sélections arabes sont encore très loin du niveau mondial et il faudra attendre encore d’autres génerations pour s’en rapproche” a-t-il estimé. Des paroles qui ont suscité beaucoup d’interrogations et d’étonnement car elles contredisent les précédentes déclarations du technicien tunisie qui avait affirmé que la sélection nationale est en mesure d’accéder au deuxième tour et même en quarts de finale…
Pour revenir au match, l’équipe a refait les mêmes erreurs défensives et tactiques impardonnables a un si haut niveau. Les joueurs étaient incapables de tenir le rythme imposé par les belges, se contentant souvent de défendre ou de courir après le ballon ce qui les a épuisé vers la fin de match et couté un 5ème but dans le temps additionnel 90+3).
Le flanc gauche a été un des grands point faible de l’équipe et Ali Maaloul était complètement hors sujet. Le défenseur d’Al Ahly d’Egypte n’était prêt ni physiquement ni psychologiquement et sa méforme a ouvert un boulevard aux attaquants belge qui en ont profité pour lancer leurs attaques. d’ailleurs sur les 5 buts marqués par les Diables Rouges, deux ont été la conéquence de grossières erreurs défensives d’Ali Maaloul.
Comme face à l’Angleterre, les Aigles de Carthage ont encore connu une difficile entame de match en encaissant un but prématuré dès la 6ème minute sur un pénalty transformé par le capitaine Enden Hazard, laissant par la suite l’initiave du jeu aux belges qui ont dominé pendant le premier quart d’heure en jouant court et rapide dans des petits espaces ce qui leur a permis de doubler la marque par Romelu Lukaku qui a profité d’un contrôle raté d’Ali Maaloul à la 16e.
Même si les Tunisiens ont su réagir juste après le deuxième but grace a Dylan Brown qui a réduit le score de la tête sur un coup-franc de Khazri (2-1), redonnant espoir au public Tunisien , la joie fut de courte durée. La malchance frappa les Aigles avec la sortie de Brown qui s’est blessé au genou et remplacé par Hamdi Nagguez puis quelques minutes après celle du deuxième défenseur Syam Ben Youssef blessé à la cuisse et a cédé sa place a Yohan Belaouane.
Alors qu’on se dirigeait vers la fin de la premèire mi-temps, la Blegique a réussi à marquer un troisième metttan fin défivitivement aux espois de tout un peuple. Encore une fois Ali Maaloul commet une autre grosse erreur en ratant son dégagement et Thomas Meunier en profitait pour servir Lukaku qui a fait le break en signant un doublé dans le temps additionnel (3-1, 45e+3).
De retour des vestiaires le cauchemar se poursuivait pour les Tunisiens épuisés phsiquement et incapables de défendre correctement et construire leur attaque. N’eut été les belles parades du gardien Farouk Ben Mustapha, qui a fait trois grands arrêts successifs, la facture aurait été encore plus lourde.
Une défaite amère, la plus lourde dans l’histoire de la participation de la Tunisie au mondial, mais qui a également permis de montrer les limites des joueurs Tunisiens. La volonté, la détermination ne sont pas suffisant pour construire une grande équipe il faut également de grandes potentialités physiques et techniques pour faire face au star du ballon rond…