La commission électorale parlementaire a adopté, mercredi, le rapport relatif à la réouverture des candidatures à la Cour constitutionnelle pour les candidats des blocs parlementaires.
Après avoir parachevé, mardi, la sélection des dossiers de candidatures, la commission électorale parlementaire a poursuivi ce mercredi le classement des candidats retenus pour l’Instance de la bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, selon l’échelle d’évaluation adoptée.
Pour rappel, six candidats proposés par des blocs parlementaires pour la Cour constitutionnelle ont été retenus et six autres dossiers ont été rejetés pour dossiers incomplets, a annoncé la veille le président de la commission électorale parlementaire Tarek Ftiti.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Ftiti avait fait état de la sélection des dossiers de 4 spécialistes en droit, à savoir Abderrahmane Kraiem, Ayachi Hammami, Sana Ben Achour et Abderrazek El Mokhtar, outre les dossiers de deux autres candidats non spécialistes en droit qui sont Chokri Mabkhout et Abdellatif Bouaziz.
Le bureau de l’ARP avait décidé jeudi 5 avril, de rouvrir l’appel à candidatures pour la Cour constitutionnelle.
Selon l’article 11 de la loi relative à la Cour constitutionnelle, l’ARP élit les quatre membres au scrutin secret à la majorité des deux tiers de ses membres.
Si après la tenue de trois séances consécutives le nombre suffisant de candidats n’obtiennent pas la majorité requise, il est procédé de nouveau à l’ouverture des candidatures pour présenter un nombre de nouveaux candidats.
Le 21 mars dernier, les députés ne sont pas parvenus, pour la troisième fois consécutive, à élire les membres de la Cour constitutionnelle. Seule la candidate Raoudha Ouercighni a été élue à une majorité de 150 voix.