L’association tunisienne des Femmes Démocrates a dénoncé “la violence envers les femmes de tous bords et l’usage de qualificatifs sur leur corps ou vie personnelle devant le public pour leur porter atteinte et leur coller des accusations afin de les dénigrer”, en allusion aux échanges d’accusations et à la grande tension qui ont marqués la plénière de l’ARP du 26 mars consacrée à l’examen de la demande de prolongation du mandat de l’Instance Vérité et Dignité.
“Nous rejetons catégoriquement la sédition entre Tunisiennes et Tunisiens et les tentatives de porter la crise au sein du parlement au peuple tunisien”, souligne l’association dans un communiqué rendu public jeudi soir, faisant valoir que “la lutte politique qui ne fait pas grandir l’Etat et ne peut que servir les aspirations intérieures et extérieures à envenimer la crise dans le pays”.
Les Femmes Démocrates se sont déclarées “très déçues du spectacle offert par le parlement devant les Tunisiennes et Tunisiens et le bas niveau du débat marqué par des insultes, des atteintes à l’honneur et des offenses aux militants et militantes”.
“Ce dialogue de ce niveau exprime une grand haine et un règlement de compte qui ne sert en rien le pays et reflète une situation précaire et inquiétante à la lumière d’une conjoncture politique, économique et sociale très difficile”, ajoute le communiqué.