Huit sur onze députés du bloc parlementaire de l’Union Patriotique Libre (UPL) ont menacé de démissionner du parti à cause de la “détérioration du climat” au sein de cette formation politique dirigée par Slim Riahi, a déclaré Tarek Fetiti, député du parti, jeudi à l’agence TAP.
“Ces députés ont donné au parti 48 heures pour tenir son bureau politique et trancher définitivement la question de la présidence du parti avant de démissionner”, a-t-il précisé, rappelant que les députés de l’UPL se sont conformés à la décision du parti de ne pas participer aux prochaines élections municipales en dépit de “cette douloureuse décision”.
Il a fait savoir que le conseil national du parti dont la réunion était prévue les 3 et 4 mars courants pour statuer sur la présidence du parti et autres questions en suspens, dont les orientations générales et la structuration du parti, ne s’est pas réuni et aucune date n’a été fixée pour tenir ses assises.
Fetiti a estimé que le fait qu’un député de l’UPL vote jeudi pour la prolongation du mandat de l’Instance Vérité et Dignité alors qu’un autre vote contre “a été la goutte qui a fait déborder le vase” et atteste de l’absence de coordination et de l’éparpillement des positions des députés du bloc du parti.
Le bureau politique de l’UPL avait rejeté le 29 décembre 2017 la démission de Slim Riahi et sa décision de suspendre ses activités politiques, rappelle-t-on.