Les médecins tunisiens peuvent désormais traiter les troubles urinaires

En Tunisie, les médecins disposent désormais de deux nouvelles options de traitement capables d’aider les patients souffrant de troubles urinaires à gérer leurs symptômes. Le fait de disposer de plusieurs options permet aux médecins d’adapter les traitements en fonction des besoins des patients, sachant que la thérapie la plus fiable reste bien évidemment celle qui offre la plus grande efficacité avec le moins d’effets secondaires.

Le syndrome de la vessie hyperactive (OAB) affecte plus de 500 millions d’hommes et de femmes dans le monde[1], en particulier les personnes âgées de plus de 40 ans[2]. Les symptômes se manifestent par une envie fréquente, soudaine et incontrôlable d’uriner. Les fréquences de miction sont exacerbées de jour comme de nuit.

Aggravé, ce trouble peut conduire à l’incontinence urinaire[3].  Beaucoup de personnes vivant avec l’hyperactivité vésicale ne consultent pas de médecins parce qu’elles se sentent embarrassées de parler de leur mal : elles ne sont de fait pas au courant des traitements disponibles[4]. Or cette souffrance silencieuse est capable d’affecter leur vie familiale, sociale et professionnelle, tout en causant beaucoup de tort à leur bien-être mental et physique[5].

Des recherches démontrent qu’environ 30% des patients atteints d’hyperactivité vésicale souffrent de dépression[6]. Le succinate de solifénacine, désormais disponible en Tunisie pour les patients atteints d’OAB, est un médicament antimuscarinique qui permet de « bloquer » certains récepteurs présents au niveau des muscles de la vessie, ce qui empêche les contractions involontaires de celle-ci. Un tel traitement permet ainsi à la vessie de s’étendre jusqu’à sa pleine taille et donc de donner moins envie d’uriner au patient [7].

Dr. Ali Tahar Mosbah, Chef du Département d’Urologie au Centre Hospitalier Universitaire de Salhoul déclaré: « lorsqu’elle survient, l’OAB est capable de perturber entièrement la vie d’une personne, provoquant chez celle-ci plusieurs problèmes tels qu’une interaction sociale réduite, de l’anxiété, voire même une dépression. Dans cette configuration, l’hyperactivité vésicale empêche la personne qui en souffre de vivre une vie normale, pourtant elle peut être guérie facilement à condition d’utiliser le bon médicament ». XX poursuit : « les traitements actuels qui existent génèrent encore malheureusement beaucoup d’effets secondaires indésirables pour de très faibles taux de guérison or sachez qu’il existe désormais en Tunisie un médicament capable d’offrir aux patients une alternative sérieuse face aux méthodes de traitement actuelles. D’ailleurs, des essais cliniques ont démontré que l’utilisation à long terme de ce nouveau médicament est sûre et bien tolérée puisque 80% des patients répondent positivement au traitement “[8].

Une envie soudaine et fréquente d’uriner peut également être attribuée à l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP). Les patients atteints de HBP souffrent d’un grossissement anormal de leur prostate. En augmentant de taille, cette dernière est capable de comprimer leur urètre et de provoquer ainsi chez eux une envie d’uriner plus fréquente[9].

Les recherches ont démontré que l’obstruction de la vessie causée par l’HBP est une maladie évolutive qui, avec le temps, est susceptible de contribuer au développement de l’hyperactivité vésicale[10].

La tamsulosine appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs alpha-adrénergiques : ceux-ci agissent en relaxant les muscles du col de la vessie ainsi que ceux de la prostate, ce qui contribue à améliorer l’écoulement de l’urine[11]. Plusieurs études ont démontré que ce type de traitement est plutôt bien toléré auprès des patients qui souffrent de symptômes liés au bas appareil urinaire et qui sont associés à l’HBP[12]. Ce traitement est disponible pour les patients tunisiens.

En atteignant l’âge de 60 ans, plus de la moitié des hommes développent une HBP. Pire encore, à partir de 85 ans, 90% des hommes commencent à souffrir de HBP[13]. Or, une hypertrophie de la prostate bloque l’écoulement de l’urine, ce qui oblige la vessie à travailler plus fort pour se vider. Au fil du temps, la vessie devient plus sensible et commence à se contracter dès qu’elle se remplit d’une petite quantité d’urine. Cette situation est très inconfortable pour les patients, qui souffrent d’un flux urinaire faible et sont obligés de se lever fréquemment la nuit pour se rendre à la salle de bain. Or, l’avantage avec cette nouvelle forme de traitement est qu’elle agit rapidement pour réduire les symptômes du tractus urinaire. Elle est également bien tolérée par les patients, les aidant ainsi à retrouver une vie normale. ”

Astellas se consacre à l’amélioration de la santé de patients présents dans le monde entier à travers la fourniture de solutions pharmaceutiques innovantes et fiables dans les domaines de l’urologie et de l’oncologie. Le Dr Khaled Djouamai, directeur national d’Astellas Maghreb, a déclaré : « Astellas est heureuse de lancer ses premiers produits en Tunisie. Nous sommes engagés à améliorer la vie des patients, de même que nous sommes fiers d’introduire des options de traitement supplémentaires pour les personnes souffrant d’OAB et d’hyperplasie bénigne de la prostate (BPH). En tant que leaders établis en urologie, nous continuerons à faire de la science et de l’innovation une véritable valeur pour les patients ».

À propos d’Astellas

Basée à Tokyo, au Japon, Astellas Pharma Inc. est une société qui se spécialise dans l’amélioration de la santé des personnes à travers le monde, en travaillant au développement et à la fourniture de produits pharmaceutiques innovants et fiables. Les domaines thérapeutiques prioritaires de prédilection d’Astellas sont l’urologie, l’oncologie, l’immunologie, la néphrologie et les neurosciences. Cependant, la société participe également à la progression de nouveaux domaines thérapeutiques, de même qu’elle œuvre dans la R & D en tirant sans cesse parti des nouvelles technologies disponibles. Astellas transforme ses capacités internes en leviers de performance en les combinant aux expertises externes dans le secteur médical, des soins et de la santé. Astellas est à la pointe dans le domaine de la santé et dans celui des soins. Elle transforme la science en valeur pour les patients. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le sites Web : www.astellas.com

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[1] Irwin D.E., et al. Worldwide prevalence estimates of lower urinary tract symptoms, overactive bladder, urinary incontinence and bladder outlet obstruction. BJU Int 2011; 108(7):1132-8

[2] Irwin, Debra E. et al. Population-Based Survey of Urinary Incontinence, Overactive Bladder, and Other Lower Urinary Tract Symptoms in Five Countries: Results of the EPIC Study European Urology (2006) Volume 50 , Issue 6 , 1306 – 1315

[3] Haylen, B.T., de Ridder, D., Freeman, R.M. et al. An International Urogynecological Association (IUGA)/International Continence Society (ICS) joint report on the terminology for female pelvic floor dysfunction; Int Urogynecol J (2010) 21: 5.

[4] Benner JS, Becker R, Fanning K, Jumadilova Z, Bavendam T, Brubaker L. Bother related to bladder control and health care seeking behavior in adults in the United States. J Urol 2009 June;181(6):2591–8

[5] Brown J.S. et al. Comorbidities associated with overactive bladder. Am J Manag Care 2000; 6(11 Suppl): S574-579

[6] Lai HH, Shen B, Rawal A, Vetter J. The relationship between depression and overactive bladder/urinary incontinence symptoms in the clinical OAB population. BMC Urology. 2016; 16:60. doi:10.1186/s12894-016-0179-x.

[7] Maniscalco, M., Singh-Franco, D., Wolowich, W. R., & Torres-Colón, R. (2006). Solifenacin succinate for the treatment of symptoms of overactive bladder. Clinical Therapeutics, 28(9), 1247-1272. doi:10.1016/j.clinthera.2006.09.017

[8] Narayan, P., Evans, C. P., & Moon, T. (2003). Long-term Safety and Efficacy of Tamsulosin for the Treatment of Lower Urinary Tract Symptoms Associated With Benign Prostatic Hyperplasia. The Journal of Urology, 170(2), 498-502. doi:10.1097/01.ju.0000076140.68657.fd

[9] American Urological Association Guideline: Management of Benign Prostatic Hyperplasia http://www.auanet.org/guidelines/benign-prostatic-hyperplasia-(2010-reviewed-and-validity-confirmed-2014) [accessed 06 Feb 2018]

[10] Knutson, T., Edlund, C., Fall, M., & Dahlstrand, C. (2001). BPH with coexisting overactive bladder dysfunction? An everyday urological dilemma. Neurourology and Urodynamics, 20(3), 237-247. doi:10.1002/nau.1001

[11] [11] Dunn CJ, Matheson A, Faulds DM; Tamsulosin: a review of its pharmacology and therapeutic efficacy in the management of lower urinary tract symptoms. Drugs Aging. 2002;19(2):135-61..

[12] Franklin C. Lowe (2005).Summary of Clinical Experiences With Tamsulosin for the Treatment of Benign Prostatic Hyperplasia. Reviews in Urology

[13] Prostate Enlargement (Benign Prostatic Hyperplasia). (2014, September 01). Retrieved February 08, 2018, from https://www.niddk.nih.gov/health-information/urologic-diseases/prostate-problems/prostate-enlargement-benign-prostatic-hyperplasia