Les députés du bloc démocratique à l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) ont déposé, mercredi, au bureau d’ordre central du Parlement, un projet de loi de dix-huit articles sur le renforcement de la langue arabe et la généralisation de sa pratique.
Le bloc a rappelé, dans la note explicative du projet, que la Constitution tunisienne stipule, dans son premier article, que l’arabe est la langue officielle du pays et que l’article 39 dispose que l’Etat tunisien veille à enraciner et généraliser la pratique de la langue arabe.
Le premier article de la Constitution stipule que “la Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, l’Islam est sa religion, l’arabe sa langue et la République son régime.”
L’article 39 souligne, quant à lui, que (…) l’Etat veille aussi à enraciner l’identité arabo-musulmane et l’appartenance nationale dans les jeunes générations et à ancrer, à soutenir et à généraliser l’utilisation de la langue arabe, ainsi que l’ouverture sur les langues étrangères et les civilisations humaines et à diffuser la culture des droits de l’Homme.