Mehdi Jomaa : Le vrai problème en Tunisie ce n’est ni l’identité ni la pauvreté ni le terrorisme c’est les inégalités

Le président du parti Al Badil Ettounsi, ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa a déclaré que les Tunisiens, sept ans après la révolution sont arrivées au bout du tunnel, en l’absence de perspectives pour un avenir prometteur.

S’exprimant dimanche à Sfax au cours d’un meeting, Mehdi Jomaa a indiqué que l’égalité entre les Tunisiens, la foi en la valeur du travail et la consécration de la souveraineté de la loi pour mettre fin à la logique de la force et à l’indiscipline sont la clé pour sortir de la crise.

Pour Le président d’Al Badil Ettounsi, le vrai problème en Tunisie, ce n’est ni l’identité ni la pauvreté ni le terrorisme. C’est plutôt la marginalisation et les inégalités entre Tunisiens en termes de droits, le droit à un emploi particulièrement.

Mehdi Jomaa a ensuite passé en revue le plan de son parti pour une sortie de crise qui repose sur cinq points; la cohésion nationale, une économie adaptée aux scénarios futurs, la conquête de nouveaux domaines de la révolution numérique, la gouvernance moderne et l’amélioration des relations extérieures.

Auparavant, des jeunes membres du parti avaient présenté l’organisation de la jeunesse “Tunisien et j’apporte le changement” relevant d’Al Badil et ses programmes d’actions.

Le meeting s’est déroulé en présence de personnalités membres du bureau politique du parti à l’instar de l’ancien ministre des Affaires religieuses Mounir Tlili, l’ancien ministre de l’Equipement Hedi Belarbi, l’ancien ministre chargé de la sécurité Ridha Sfar.

L’ancien membre du parti Attakatol Mohamed Bennour qui a rejoint la veille Al Badil était également présent à la rencontre.

A noter aussi que le meeting a été marqué par la participation de Hajer Bourguiba fille du Leader Habib Bourguiba qui a déclaré à la TAP que sa présence est un message d’ouverture et d’encouragement de toutes les capacités qui s’emploient à apporter le plus et à unir les Tunisiens quelques soient leurs sensibilités en cette conjoncture délicate de l’histoire de la Tunisie.