La Tunisie a encore une chance pour que la famille islamique se réconcilie avec l’Etat et prenne part au pouvoir

” La Tunisie a encore une chance pour que la famille islamique se réconcilie avec l’Etat et prenne part au pouvoir “, a déclaré samedi, Ridha Idriss, dirigeant au mouvement Ennahdha et membre de son bureau politique.

” Le pouvoir en Tunisie doit être participatif même si un parti remporte un taux élevé de voix “, a-t-il estimé lors d’une conférence sur le thème ” l’expérience démocratique tunisienne : défis et perspectives “.

” La gouvernance participative ne constitue pas une contrainte mais plutôt une étape nécessaire du pouvoir “, a souligné Idriss qui s’exprimait à la place du président du Mouvement, Rached Ghannouchi retenu au palais de Carthage par la réunion des signataires du Document de Carthage.

La démarche participative et consensuelle adoptée par les partis politiques après janvier 2011, notamment la Troïka et le gouvernement d’union nationale en place, a sauvé le pays d’une guerre civile et de divisions, a-t-il souligné.

Ont participé à la conférence, organisée à l’occasion du 7e anniversaire de la révolution, des députés du mouvement Ennahdha, des membres du bureau politique, le président du Conseil de la Choura et des responsables d’autres partis politiques.