Le président de la Commission électorale au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, Tarek Ftiti, a indiqué que la commission a examiné, lundi, la décision relative à l’ouverture des candidatures pour l’Instance de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.
Il a ajouté, dans une déclaration à l’agence TAP au terme de la réunion de la commission, que le président de l’ARP publiera une décision dans laquelle il annoncera l’ouverture des candidatures pour cette instance.
La commission électorale a, également, examiné la grille de sélection des candidatures, a précisé Tarek Ftiti.
La commission, a-t-il noté, définira des critères de sélection rigoureux pour empêcher que la commission ne soit submergée par un très grand nombre de dossiers dont les auteurs ne répondent nécessairement pas aux critères exigés.
La commission proposera, au final, huit candidats (quatre femmes et quatre hommes) parmi lesquels seront choisis quatre membres, a-t-il relevé.
En vertu de la loi, le Conseil de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption est composé de douze membres (quatre sont élus par les députés, quatre désignés par le Conseil supérieur de la magistrature et quatre nommés par le président de la République).
Au sujet de la Cour constitutionnelle, Tarek Ftiti a indiqué que la commission électorale a, déjà, terminé le tri des dossiers. Huit dossiers ont été sélectionnés.
Il a indiqué qu’une réunion des présidents des groupes parlementaires se tiendra cette semaine pour se mettre d’accord sur le choix des membres dont les dossiers seront ensuite examinés en plénière de l’ARP.
Selon le président de la commission, il a été convenu avec le président du parlement d’élire les membres de la Cour constitutionnelle juste après l’examen du budget de l’Etat et de la loi de finances et pour l’exercice 2018.