Le ministre de la Justice Ghazi Jribi a souligné mercredi soir l’importance des deux corps de justice : magistrats et avocats dans la conception d’un travail commun visant à promouvoir le système judiciaire, améliorer le service rendu aux justiciables et consacrer l’Etat de droit.
S’exprimant en marge d’une rencontre organisée par l’Ordre national des avocats tunisiens à l’occasion de la mise en place du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le ministre de la Justice a réaffirmé la volonté de son département de garantir la réussite des travaux du CSM et de le doter des moyens nécessaires lui permettant de s’acquitter au mieux de sa mission.
La rencontre s’est déroulée en présence des membres du CSM, du conseil de l’Ordre des avocats, d’anciens bâtonniers, de magistrats et de juristes.
L’installation du CSM, dont les membres ont été élus le 23 octobre 2016, a été freinée durant plusieurs mois en raison, notamment, des postes vacants. Ce blocage a été levé après l’amendement, par le parlement, de la loi portant création du CSM (28 mars 2017).