Nefaa Allani et Amel Olwane présentent leur opérette “Lemdina”

C’est en puisant dans l’histoire et l’évolution de la musique tunisienne citadine depuis 1900 que le chanteur Nefaa Allani et l’actrice Amel Olwane se sont associés dans une nouvelle création baptisée “Lemdina” qui sera présentée le lundi 17 juillet dans le cadre de la 53ème édition du Festival international de Carthage.

Lors d’une conférence de presse organisée vendredi soir à l’enceinte de l’amphithéâtre romain de Carthage, Nefaa Allani a fait savoir que le spectacle est un condensé de scènes qui retracent à travers des compositions et des morceaux variés l’évolution de la musique citadine tunisienne pour donner une idée sur l’image musicale de la ville de Tunis à travers l’histoire.

Le spectacle, a-t-il ajouté, offrira à découvrir des chansons anciennes du répertoire musical de la communauté juive à Tunis et ses banlieues qui seront présentées pour la première fois au public. Le deuxième axe de la création porte sur la période de l’après Rachida pour se remémorer des oeuvres de tous ceux dont la Rachidia et la Radio nationale ont contribué à leur émergence avant que la Télévision tunisienne diffuse leurs productions pour le large public.

La troisième et dernière partie du spectacle est un cocktail concocté de ses propres et nouvelles productions dans le genre de musique du monde.

Entamant l’expérience de la mise en scène pour la première fois, Amel Olwane a mentionné que cette création sera entamée avec un morceau muet intitulé
“Netchasguem”, (un mot berbère qui veut dire je t’aime) dans une composition de Nafaa Allani.

“Lemdina” a-t-elle précisé est une opérette où les ingrédients du chant, de la danse et de l’expression corporelle seront présents avec la participation de 40 artistes.

Evoquant le budget qui a été alloué à cette création dont le coût global est estimé aux alentours de 500 mille dinars, elle a mentionné que la subvention allouée par le ministère des affaires culturelles à travers le fonds d’encouragement à la création artistique et littéraire n’a pas dépassé 100 mille dinars.