Le président du Syndicat des magistrats tunisiens, Fayçal Bouslimi, a appelé, samedi, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à appuyer les efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption et les propositions des magistrats, particulièrement en ce qui concerne les amendements urgents et nécessaires de certains textes de loi pour faire face au phénomène de corruption.
Dans une déclaration de presse peu avant le démarrage de l’assemblée générale de la commission administrative du syndicat, à Tunis, Bouslimi a indiqué que la situation matérielle des magistrats et les initiatives prises par le syndicat à ce sujet figurent à l’ordre du jour de l’assemblée notamment après la rencontre du bureau du syndicat avec le chef du gouvernement et le ministre de la Justice.
“Le syndicat est dans l’attente d’une proposition du gouvernement à partir de laquelle démarreront les négociations”, a-t-il précisé.
Selon le président du syndicat, les critères relatifs aux plans de carrière et aux promotions dans le secteur et tels qu’ils sont établis par le Conseil supérieur de la magistrature sont objectifs et répondent aux revendications des magistrats, appelant le CSM à réparer les injustices infligées aux magistrats durant l’étape où l’instance provisoire de l’ordre judiciaire assurait la gestion du secteur.
Le Syndicat des magistrats tunisiens tient l’assemblée générale de sa commission administrative de manière périodique tous les deux mois afin de dresser le bilan de ses activités, amender certains articles du statut, faire un état des lieux de la situation matérielle et morale des magistrats et se préparer pour le mouvement judiciaire 2017/2018.