Environ 20 membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) menacent de suspendre les travaux du conseil et de ne pas statuer sur les candidatures de la Cour constitutionnelle jusqu’à amélioration de leurs conditions de travail, a déclaré, mercredi, à l’agence TAP, Imed Khaskhoussi, représentant des huissiers de justice au sein du CSM. Il a, notamment, souligné le besoin d’un local “digne du pouvoir judiciaire”.
Khaskhoussi a fait observer que le budget de la Cour constitutionnelle est trois fois plus élevé que celui alloué au Conseil. Le CSM représente, pourtant, “le pouvoir initial” et regroupe quatre fois le nombre des membres de la Cour constitutionnelle, a-t-il regretté.
L’installation du CSM, dont les membres ont été élus le 23 octobre 2016, a été freinée durant plusieurs mois en raison, notamment, des postes vacants. Ce blocage a été levé après l’amendement, par le parlement, de la loi portant création du CSM.
A noter que jusqu’à ce jour, le poste d’enseignant chercheur en droit privé ayant le titre de professeur universitaire ou maître de conférences n’a pas encore été comblé.