Le secrétaire général du mouvement Projet de la Tunisie (Machrou Tounes), , a indiqué qu’une nouvelle alternative politique sera annoncée en mars prochain pour rétablir l’équilibre politique dans le pays.
S’exprimant, mardi, à Tunis, au cours d’une conférence de presse, Mohsen Marzouk a appelé les partis politiques à rejoindre cette alternative, précisant que des experts du parti Machrou Tounes se penchent actuellement sur ses aspects politique, économique et social.
Il a souligné que cette nouvelle alternative est ouverte aux partis et compétences qui partagent les mêmes visions et orientations avec le mouvement Projet de la Tunisie.
Sur un autre plan, il a annoncé la décision de son parti de retirer son soutien du gouvernement d’union nationale et de se positionner du côté de l’opposition responsable tout en respectant le Document de Carthage
Cette décision, a-t-il dit, intervient à la suite d’une “déviation des principes et visions du Document de Carthage, signé par neuf partis et trois organisations nationales”.
Elle intervient aussi suite à l’absence des grandes réformes annoncées par le gouvernement, a-t-il expliqué.
Le secrétaire général du Projet de la Tunisie a, par ailleurs, critiqué “l’exclusion volontaire de son parti de la prise des décisions du gouvernement”.
La loi de finances 2017 a été l’un des principaux virages ayant ébranlé la confiance du mouvement en le gouvernement, a-t-il indiqué.
Marzouk a, sur un autre plan, déploré que “le mouvement Ennahdha gère seul les rouages de l’Etat et intervient directement dans la politique étrangère du pays”.
Il s’est dit étonné par les multiples activités du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghanouchi, ainsi que par ses visites répétées aux chefs d’Etats frères et amis et que celui-ci se prononce au nom de la Tunisie, particulièrement au sujet du dossier libyen.
Cela est de l’ordre de la “diplomatie parallèle”, a-t-il ajouté.
Il a, d’autre part, réaffirmé son refus catégorique de la circulaire n°2017-4 publiée récemment par la présidence du gouvernement et relative à l’organisation du travail des cellules chargées de l’information et de la communication relevant des ministères et des établissements et entreprises.
Il a estimé que cette circulaire constitue une restriction concernant le droit des journalistes à l’accès à l’information prévu par la Constitution et inscrit dans le Document de Carthage.