Le porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme Sofiene Selliti a affirmé que près de 2200 affaires, ont été transférées au pôle depuis le démarrage de ses activités et que nombre d’entre elles n’est pas en rapport avec le terrorisme.
Dans une déclaration de presse, en marge d’une journée d’étude organisée vendredi par l’Institut supérieur de la magistrature à Tunis, il a relevé un certain empressement sur le transfert des affaires au pôle judiciaire dont plusieurs s’avèrent, après investigation, de droit commun.
Sofiene Selliti a ensuite énuméré les difficultés rencontrées dans des affaires de terrorisme, au niveau de la coordination entre les régions et entre les différentes spécialités judiciaires qui, a-t-il fait observer, manquent les équipements et les moyens nécessaires.
Le projet de loi amendant et complétant certaines dispositions du Code de procédure pénale, thème de la journée d’étude autorise divers moyens et mécanisme de surveillance et de poursuite, a-t-il par ailleurs expliqué.
Le premier adjoint du procureur de la République au pôle judiciaire financier, Abdelkarim Youssefi, a, dans son intervention au cours de cette journée, passé en revue les prérogatives accordées dans le cadre de ce projet de loi aux juges et les droits des accusés.