L’Ordre national des avocats a exprimé sa préoccupation quand à la persistance de la crise du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM).
Dans une déclaration publiée mardi, l’ordre s’est dit disposé à coopérer pour parvenir à une issue juridique à cette crise et rapprocher les parties concernées.
Le conseil appelle à l’urgence de surmonter les différends qui bloquent l’installation du CSM et qui compromettent l’indépendance de la justice.
Il exhorte les avocats élus au sein du Conseil à penser des solutions devant faire l’unanimité de toutes les parties.
Le conseil appelle, dans sa déclaration, aussi, tous les intervenants à faire prévaloir l’intérêt de la patrie et du pouvoir judiciaire en particulier et d’engager des discussions sérieuses sur les moyens de résoudre la crise du CSM qui constitue la pierre angulaire d’une justice indépendante.
Le CSM a tenu sa première réunion le 29 décembre dernier en présence de 21 membres représentant les trois catégories de magistrats ainsi que les huissiers notaires, les universitaires, les experts comptables et les avocats.
Au cours de cette réunion, le juge Mohamed Hedi Zaremdini a été élu président du Conseil et l’avocate Asma Ben Arbia sa vice-présidente.
Lundi, le Tribunal administratif a rendu un arrêt reportant l’exécution des décisions issues de la première réunion du CSM, sur la base de 3 requêtes.
Les plaignants appelaient à suspendre les décisions de la réunion du 29 décembre et de reporter leur exécution, les qualifiant d’illégitimes et d’illégales.