Mehdi Ben Gharbia, ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia a appelé, lundi à Tunis, à briser le mur du silence et à incriminer toutes les formes de discrimination raciale en Tunisie, estimant que les actes racistes commis en Tunisie vont à l’encontre de la Constitution tunisienne.
S’exprimant lors d’une journée nationale contre la discrimination raciale organisée par le ministère des Relations avec les Instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme en collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme à Tunis (HCDH), Ben Gharbia a ajouté que son département œuvre à traiter le dossier de la ségrégation raciale de point de vue scientifique et droits de l’homme et ce en partenariat avec les parties concernées et les composantes des droits de l’home afin de parvenir à une meilleurs compréhension des comportements racistes.
Pour sa part, Rami Salhi, représentant du réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) a estimé que la multiplication d’actes racistes en Tunisie exige d’accélérer l’adoption de la loi contre la discrimination raciale revendiquée par des associations, des organisations et des citoyens.
Les comportements discriminatoires fondés sur la couleur, l’origine ethnique et la religion sont inadmissibles en Tunisie dont la constitution consacre les droits, les libertés et l’égalité entre tous, a-t-il dit.
Lorena Lando, représentante de l’organisation des Nations Unies en Tunisie a souligné la nécessité pour tous les pays de prendre les dispositions qui s’imposent pour combattre et éliminer toutes les formes de discrimination raciale afin de favoriser l’entente entre toutes les races et l’édification d’une société universelle affranchie de toutes les formes de ségrégation raciale.