La 5e chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis a prononcé, samedi matin, des peines allant de la réclusion à perpétuité au non-lieu à l’encontre de 20 accusés dans l’affaire de la branche sécuriaire de l’organisation terroriste d’Ansar Al-Chariaa.
Parmi ces accusés, trois sont en cavale et trois autres maintenus en liberté.
Les accusés en cavale dont le chef de file de cette organisation, Seifellah Ben Hassine (Abou Iyadh), et le principal suspect dans l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi, Aboubaker Al-Hakim, ont été condamnés à perpétuité pour complot contre la sûreté de l’Etat, a déclaré à l’agence TAP, le premier substitut du procureur de la République et porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Sofiène Selliti.
Des peines d’emprisonnement de 20 ans pour crimes terroristes et d’autres peines allant de 2 à 14 ans ont été prononcées à l’encontre des autres accusés.
Selon Selliti, un non-lieu a été prononcé en faveur de trois autres suspects dont deux maintenus en liberté.