Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, a démenti l’information relayée par certains médias et réseaux sociaux selon laquelle le parquet aurait ordonné l’arrestation d’un ancien syndicaliste sécuritaire après la découverte de documents secrets appartenant au ministère de l’Intérieur dans une maison qu’il avait louée.
Joint au téléphone, jeudi, le porte-parole a déclaré à l’agence TAP que ces informations sont infondées.
“Il s’agit de photocopies de documents administratifs fuités en 2014 portant sur des investigations judiciaires et administratives”, a-t-il dit, précisant que le procès-verbal de cette affaire a été confié à la sous-direction des affaires criminelles en coordination avec le parquet.
Il a, par ailleurs, ajouté que le syndicaliste en question est en liberté, “contrairement à ce qui a été dit”.
Des médias ont fait circuler, mercredi, l’information selon laquelle que le ministère public relevant du Tribunal de première instance de Tunis a décidé l’arrestation de l’ancien syndicaliste sécuritaire Haikel Dkhil pour détention de documents secrets appartenant au ministère de l’Intérieur, ainsi que d’autres documents appartenant à un homme d’affaires connu.