Prestations de “Low Deep T” et “Jugurtha” : Déception pour le public

“Low Deep T”, un nom qui, depuis le lancement de sa chanson “Got 2 find love”, a commencé à susciter l’intérêt du public tunisien surtout sur les réseaux sociaux. Ce single tourné à Sidi Bou Said en 2013 a, semble-t-il, encouragé les organisateurs du Festival international de Carthage à programmer “Low Deep T” (LDT).

La soirée de jeudi à l’amphithéâtre romain de Carthage a, certes drainé bon nombre de spectateurs, mais les deux prestations données étaient en deçà des attentes. Hormis sa belle voix, l’artiste n’est resté sur scène que près d’une heure. Selon certains spectateurs avertis, “son répertoire musical limité n’était pas en sa faveur pour un festival comme celui de Carthage”. La preuve, il n’a cessé de répéter ce tube qui a fait son succès auprès du jeune public tunisien en plus d’une nouvelle chanson intitulée “Tunisia” qu’il révèle avoir composée en hommage à la Tunisie.

Connu notamment en tant que producteur, ce sud africain installé à Londres ne peut convaincre avec deux ou trois tubes à peine connus. Et même la chorégraphie présentée par un ensemble de jeunes danseurs, habillé style 90, semble du genre “has been”.

Ce qui aurait sauvé la soirée selon d’autres, c’est le spectacle de la première partie avec le groupe Jugurtha qui n’aurait de l’avis de plusieurs fait mieux. Dans une ambiance qui ressemble à celle des night clubs, le groupe n’a pas pu emmener le public vers le merveilleux monde des sonorités mixtes dont les couleurs ont été annoncées par le fondateur du groupe, Yassine Vassilis Cherif.

La veille de son spectacle, ce tuniso-grec avait promu un show où se mélangent les genres musicaux, entre Orient et Occident. Mais cette fusion électro-house de “Jugurtha” ne semble pas réussi à émerveiller le public. Une heure durant, les spectateurs étaient presque absents, comme si l’on cherchait à finir avec cette pollution sonore nocturne.