Un moment historique dans les pays arabes pour ce qui est de l’exercice démocratique. C’est ainsi que les députés de l’ARP ont décrit la séance pour le renouvellement du vote de confiance à l’Assemblée des représentants du reuple.
Habib Essid, chef du gouvernement a, rappelons-le, “opté pour le recours aux institutions et à la Constitution pour préserver le processus démocratique en sollicitant officiellement un vote de confiance pour son gouvernement”.
Dans les pays de tradition parlementaire britannique, le vote de confiance peut être invoqué pour confirmer ou infirmer le maintien d’un gouvernement. Après un débat, la question est mise aux voix. En Tunisie, c’est la première fois que cette pratique est exercée.
Au vu des interventions des députés, le gouvernement Essid devrait remettre sa démission.
En ce samedi 30 juillet, Habib Essid a, dans son discours, expliqué que les priorités de son gouvernement étaient tout d’abord d’ordre sécuritaire. Ce qui a été réalisé. Les priorités socio-économiques et celles de la lutte contre là corruptions et les mauvaises pratiques qui ont atteint l’Etat au plus profond de lui même.
Une administration démissionnaire, une masse salariale très élevée et 10 milliards de dinars consacrés à des projets en suspens “projets qui ont été relancés ces derniers mois”, a précisé Habib Essid.
Le chef du gouvernement a conclu son intervention en déclarant “Je sais que vous n’allez pas renouveler votre confiance en mon gouvernement mais je tenais à ce ce soit l’ARP source de souveraineté et voix du peuple soit le lieu où on accorde ou on retire la confiance au gouvernement”.
Nous y reviendrons