Le secrétaire général du syndicat général de la poste chargé de l’information à l’UGTT, Habib Tlili, a déclaré, à l’agence TAP, que les bureaux de poste ne reprendront leurs services qu’après l’exécution de l’accord conclu entre l’UGTT et le ministère de la Justice et ordonnant la libération du chef de bureau de poste de Tozeur mis en arrêt de travail, hier mercredi, sur ordre judiciaire.
Tlili a expliqué que l’affaire consiste en le refus du chef du bureau de poste de Tozeur d’obtempérer à la demande de la cour de remettre des correspondances à l’un des agents du tribunal sans la présentation d’une procuration officielle.
Il a fait remarquer que leur collègue n’a pas encore été libéré du fait que les mesures relatives à cette action n’ont pas encore été parachevées par le président du tribunal, ajoutant que le ministre de la justice a souligné qu’il entreprendra les contacts nécessaires pour la libération de l’agent précité comme le stipule l’accord.
Une source bien informée au ministère de la justice a réfuté dans une déclaration téléphonique à l’agence TAP tout accord de libération de l’agent concerné sans un suivi des différents aspects de l’affaire, indiquant que le ministre de la justice Omar Mansour est entrain d’examiner l’incident survenu à Tozeur et ayant entraîné la grève des agents de la poste, des efforts devant être entrepris pour trouver les solutions idoines, a-t-il affirmé.
Tlili avait déclaré à TAP auparavant que les agents de la poste allaient reprendre le travail demain vendredi 17 juin 2016 après l’accord précité.
La grève subite des agents de bureaux de poste avait mis en colère les citoyens du fait qu’elle n’avait pas été annoncée, alors que de l’avis des agents il s’agit d’un geste de solidarité avec leur collègue arrêté, estimant que son arrestation est une “injustice” commise par le procureur de la République à Tozeur.