Tunisie – Publicité : La deuxième version du spot publicitaire de “Med Espoir” suspendue par la HAICA

publiciteLe conseil de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a suspendu la diffusion de la deuxième version du spot publicitaire “Med Espoir” sur la chaine télé Attassia.

La HAICA a justifié sa décision par l’infraction par la chaine des dispositions de l’article 45 du cahier des charges portant sur la licence de création et d’exploitation d’une chaine télé privée, des dispositions de l’article 16 du décret 1155 en date du 17 mai 1993 sur le code d’éthique du médecin qui interdit l’exercice de la médecine en tant qu’activité commerciale et interdit aux médecins d’user de supports de propagande et de publicité directs ou indirects.

Dans un communiqué rendu public mardi, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle a précisé, d’autre part, que la décision de suspension a été prise à la lumière du visionnage par son unité de suivi de la reprise par la chaine Attassia de la diffusion du même spot publicitaire suspendu par la HAICA le 9 juin 2014, se limitant à nommer le sponsor en matière de tourisme médicale, à indiquer ses numéros de téléphone et les modes de paiement en contre partie des services pour lesquels il fait la promotion.

“En prenant connaissance du registre commercial de la société Med Espoir il s’est avéré que ses activités portent sur “la santé, le tourisme médical et les services en rapport, ce qui signifie que la publicité vise la promotion de tous ces services”, note la HAICA.

Pour la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle “la diffusion du spot publicitaire indiqué constitue également une violation des dispositions de l’article sur les formes de vente et de publicité commerciale, en tant que tromperie par rapport au premier spot publicitaire diffusé lors des premiers jours de Ramadan qui fait clairement la promotion des services de santé, alors qu’il est interdit d’exercer la médecine en tant qu’activité commerciale et il est illégal pour les médecins d’user de supports de propagande et de publicité directe ou indirecte”.